mardi 11 novembre 2014

Bisous dans le cou et viol au couteau [Vinze]

Les deux adolescentes venaient de passer le seuil du vieux manoir. Le comte les observait depuis un coin obscur. Bien qu’il ait adopté ce pseudonyme, il n’appartenait à aucune lignée donnant droit à un tel titre de noblesse et n’était qu’un squatteur en cette demeure abandonnée. Il prit le temps d’observer ses futures victimes, elles n’étaient pas bien âgées, tout au plus une quinzaine d’années, et sentaient la vierge en quête de romance, ses victimes préférées. Le retour en grâce du mythe du vampire romantique était une véritable bénédiction pour lui. Fini les fans de Buffy se croyant de taille à chasser le vampire, presque fini les gothiques dépravés et leur maquillage à outrance qui lui donnait la nausée et qu’il fallait nettoyer avant de pouvoir consommer. C’était désormais un véritable âge d’or pour lui avec ces midinettes à la recherche du grand amour impossible qui se jetaient dans la gueule du loup, aveuglées par leurs fantasmes de romantisme pur et d’abstinence.
La première des adolescentes était une petite brune, légèrement enrobée ; selon les critères du comte elle était parfaite, contrairement à la seconde, une blonde plus élancée aux vêtements aguicheurs et qui, elle, était refaite. Il ne pouvait s’empêcher de penser que la chirurgie esthétique aussi jeune devrait être interdite, la qualité du produit était irrémédiablement contaminée. C’est pour cette raison qu’il commencerait par celle-ci pour la faim afin de garder le meilleur pour la fin.
Il était temps de passer au premier acte, les préliminaires : commencer à instiller une atmosphère angoissante, propre à faire monter le sentiment d’insécurité dans l’esprit de ces demoiselles au demeurant fort impressionnables. Il fit se refermer violemment les battants de la porte massive dans un terrible vacarme ; ce n’était pas très original mais l’effet était toujours aussi efficace, et il ne voyait pas de raison d’innover quand les grands classiques avaient fait leurs preuves.
Deuxième étape : diviser pour mieux régner. Il s’en tenait toujours aux fondamentaux. Il ne comprenait pas le goût des humains pour les challenges : lui n’avait de goût que pour le sang et la souffrance et ne ressentait pas le besoin d’innover ; il ne voyait pas l’intérêt de chercher la nouveauté quand la méthode fonctionnait. Pour séparer les demoiselles, il usa de son pouvoir psychique, distillant une légère confusion pour leur faire oublier leurs intentions de rester ensembles puis il ne restait plus qu’à suggérer à la première que son nom était appelé en haut de l’escalier tandis que la seconde ressentait le même appel dans la direction opposée.
S’il avait décidé de commencer par la blonde, il ne voulait pas priver la seconde du spectacle, c’est pourquoi il partit à sa rencontre en premier afin de la capturer. Il l’avait attirée dans la grande salle où il avait l’habitude de prendre ses repas. La salle était immense, vide de tout mobilier, avec un grand âtre. Il se glissa sournoisement derrière elle sans un bruit alors qu’elle explorait la pièce du regard à la recherche de cette voix qui l’avait appelée. Il murmura « derrière » à son oreille et au moment où elle tourna la tête il se déplaça en un éclair pour se retrouver de l’autre côté. Ne voyant rien derrière elle, elle se retourna à nouveau pour se trouver cette fois-ci nez à nez avec son hôte affichant un sourire morbide. Sous le coup de la surprise elle perdit complètement l’équilibre et se heurta violemment les fesses sur le sol en pierre.
De toute évidence, le comte ne correspondait pas à ce qu’elle s’attendait d’un vampire ; sa peau était grisâtre, il n’avait pas de cheveux ni de nez, ses dents étaient aussi sales que pointues et son visage était parsemé de rides profondes – plus proche de Max Schreck en Nosferatu que de Robert Pattinson. Transie de peur elle tenta de se relever pour fuir, mais il la saisit alors par la cheville pour la propulser violemment sur le mur le plus proche. Sous le choc, sa jambe droite se brisa, le tibia ressortant ensanglanté au milieu de celle-ci. La jeune fille ne sentit pas la douleur ; elle avait immédiatement perdu connaissance, mais le réveil serait douloureux.
Le comte pris le temps de cautériser la fracture ouverte afin de ne pas gâcher le sang s’écoulant de la blessure, non sans en avoir goûté quelques gouttes qui l’avaient mis en appétit. Il l’attacha ensuite au mur par les poignets avec des chaînes rouillées mais parfaitement solides, entièrement nue, les pieds balançant à quelques centimètres au-dessus du sol. Puis il alluma un feu dans le foyer de la cheminée afin qu’elle ne prenne pas froid. Il avait, dans ses jeunes années de vampire, fait l’erreur de conserver ainsi une victime trop longtemps dans le froid et elle était tombée malade ; les anticorps dans le sang lui avaient conféré un goût acide extrêmement désagréable et il avait été obligé à contrecœur de se débarrasser de ce produit périmé.
Maintenant que le copieux déjeuné du lendemain était prêt, il s’était mis en chasse de son repas du soir. Il commença par distiller la peur par petites touches : un courant d’air glacial, le claquement d’une porte, une ombre qui passe à la limite du champ de vision. Tout cela pour l’amener là où il voulait qu’elle arrivât. Quand la jeune femme vit son amie attachée au mur, reprenant à peine conscience, la terreur atteint son summum ; elle ne put s’empêcher de lâcher faiblement un « oh mon Dieu ! ». Son amie qui avait retrouvé partiellement ses esprits vit le vampire arriver dans son dos mais ne put la prévenir que trop tard.
Le comte la saisit par les poignets, l’entraînant dans une valse improvisée, la tenant si fort qu’elle ne sentait plus ses mains et se débattait en vain. Finalement il s’immobilisa, la tenant fermement contre lui et l’embrassa sur ses lèvres colorées d’un rouge à lèvre rose bonbon. Elle avait presque arrêté de se débattre lorsque d’un coup de dent il lui arracha une partie de sa lèvre inférieure. Il la relâcha alors après avoir pris le temps d’observer avec délectation son visage se transformer sous la douleur. Après avoir sucé le peu de sang qu’il contenait, il recracha le bout de chair sur le sol et dit avec un sourire lugubre : « Je le savais, une couleur plus sombre sur les lèvres vous met bien plus en valeur ».
La jeune fille à peine libre et prête à abandonner sans remord sa camarade s’était précipitée sur l’unique porte de la pièce qui demeura fermée malgré ses assauts hystériques. Alors qu’il s’apprêtait à retourner à l’attaque, il fut interrompu par la brune qui lui lança : « Vous êtes un véritable malade mental ». Amusé de la remarque, il délaissa un temps sa proie pour se retourner et répondre à celle-ci : « Désolé de vous contredire très chère, mais je ne suis absolument pas un malade mental même si cela vous déplaît. Un humain qui agirait comme moi pourrait à juste raison être taxé de maladie mentale car agissant contre nature. Pour ma part je suis en parfait accord avec ma nature et ne mérite nullement cette appellation. Les seuls malades mentaux parmi les vampires sont ceux qui vous font fantasmer et qui préfèrent boire du sang animal ou de synthèse par respect pour la vie humaine. Mais je doute que de telles créatures existent. » Puis, laissant sa détractrice sans voix, il s’en retourna à ses occupations qui continuaient de s’acharner sur la porte.
Il la saisit par un poignet pour la faire se retourner mais dans un élan de courage elle lui porta un coup de sa main libre, lui infligeant quatre profondes griffures. Il fut amusé de la voir désemparée en ne voyant pas la moindre goutte de sang couler de ces blessures. Elle tenta de porter une seconde attaque mais le comte était désormais sur ses gardes et il l’évita sans problème, rattrapant la main au vol d’un coup de mâchoire. Renforçant sa prise, il finit par lui arracher les quatre phalanges qu’il maintenait dans sa bouche tandis que de l’étreinte de sa main il brisait les os de son autre main en centaines de fragments.
Submergée de douleur et de haine, la jeune fille criait et pleurait toutes les larmes de son corps sans pour autant abandonner sa lutte et elle continuait de se débattre en lui donnant de violents coups de pied dans les tibias. Bien qu’il trouva ses tentatives de lutte plus amusantes qu’ennuyantes, il balaya ses jambes d’un mouvement ample du bras et la fit basculer pour heurter le sol dans un choc qui interrompit brièvement ses jérémiades. Il maintint ses jambes en appuyant ses genoux au-dessus de ceux de la jeune fille et saisit les chevilles de ses mains avant de tirer un coup sec qui brisa les deux genoux, lui arrachant un cri de douleur jubilatoire. Cependant, malgré ses deux mains estropiées, elle continuait à agiter les bras dans sa direction, comme s’ils pouvaient être du moindre secours contre son assaillant. Pour couper court à ce brassage de vent, le comte abattit le tranchant de ses mains sur les épaules de sa victime et ses bras retombèrent mollement sur le sol dans une position qui semblait bien plus appropriée.
Elle était désormais à peine consciente et n’était plus agitée que de soubresauts. Il profita de ce moment d’accalmie pour corriger le petit défaut qu’il lui avait trouvé au premier coup d’œil. Après lui avoir arraché son haut-de-corps, il entreprit d’inciser sa poitrine avec un ongle avant de plonger sa main pour en ressortir ce corps étranger de silicone ; il procéda de même avec le second sein avant de laisser les plaies se refermer sous l’effet de sa salive, finissant de lécher l’hémoglobine répandue avant qu’elle ne coagule.
Le comte n’oubliait pas que la jeune fille au sol était venue chercher l’amour et il s’apprêtait à lui en donner. Bien sûr il ne possédait pas de cœur pouvant alimenter un système vasculaire et était donc dans l’incapacité d’avoir la moindre érection. Mais sa libido était morte avec lui pour laisser place à un goût pour la souffrance, et pour cela il n’avait nul besoin de pénis, les chasseurs de vampires qui lui avaient rendu visite par le passé s’étaient chargés de lui amener tous les ustensiles nécessaires à une soirée romantique réussite.
Elle reprenait à peine conscience quand il revint avec un sac rempli de ses instruments de torture ; elle gémissait comme si elle n’avait même plus la force de pleurer. Le comte aurait donné cher pour savoir ce qu’il se passait dans sa tête, mais la perte de toute empathie faisait partie des contreparties de son immortalité. Pendant ce temps, la petite brune toujours suspendue continuait de hurler et de l’insulter, ce n’était pour lui que des mots doux qui accroissaient son excitation.
Pendant qu’il finissait de déshabiller sa victime en lui arrachant ses vêtements, il parcourait son corps avec un pieu de bois, infligeant régulièrement de petites incisions auxquelles il s’abreuvait goulûment. Quand il fit pénétrer le pieu dans son intimité, elle retrouva les forces de pousser un cri qui se mut rapidement en une longue complainte. Le vampire se retourna alors vers son autre captive et dit d’un ton amusé : « Je les fais toutes crier, et sans me vanter je sais qu’aucune n’a jamais simulé » avant de partir dans un rire sinistre alors que ses actes redoublaient de violence. Une fois que les possibilités offertes par le pieu furent épuisées, il l’échangea contre un couteau de chasse parfaitement aiguisé.
La torture s’était poursuivie plus d’une heure lorsque sa victime poussa son dernier soupir dans un râle si tenu qu’il était à la limite de l’audible : les festivités s’achevaient. Il se dépêcha de finir son repas en plantant ses crocs profondément dans la jugulaire. Il fallait boire le sang tant qu’il était encore frais, c’était une denrée si périssable et il ne voulait pas en rater une goutte. Il y avait un temps pour les réjouissances et un autre pour satisfaire son appétit ; le second était arrivé.
Sa captive avait arrêté de l’interpeller et se contentait de pleurer à chaudes larmes. Il remit du bois dans l’âtre de la cheminée, sa survie le préoccupait… pour l’instant. Finalement, il s’approcha avec un verre d’eau et la força à boire en estimant bon d’expliquer : « Tu ne voudrais pas mourir de déshydratation à pleurer ainsi. » Puis il lui souhaita une bonne nuit, passant tendrement sa main sur sa joue, récoltant ses larmes sur ses doigts. Il s’en alla ainsi, portant ceux-ci à l’orifice qui lui tenait lieu de nez ; l’odeur de peur contenue dans ces quelques gouttes avaient un effet enivrant pour lui. Il n’avait pas besoin de dormir pour sa part, contrairement à la jeune femme épuisée par tant d’émotions, mais il était repu et la vider à cet instant aurait été contre-productif ; elle lui servirait de déjeuner pour le lendemain.
Il revint dans la nuit alimenter le feu, la demoiselle avait fini par s’assoupir d’un sommeil agité. La danse des flammes projetait une lueur vacillante sur son visage qui avait quelque chose d’hypnotique. Il l’observa, immobile dans un coin de la pièce, attendant qu’elle se réveille. La lumière du matin pénétrait avec mal par l’unique ouverture calfeutrée quand elle reprit conscience. Ses pleurnicheries ne tardèrent pas à revenir alors qu’elle n’avait toujours pas remarqué sa présence, caché dans l’obscurité du fond de la pièce. Cette salle avait l’avantage de n’être que peu baignée par la lumière du jour, même lorsque la lucarne n’était pas encore obstruée ; le vampire ne savait pas si l’architecte ayant construit la demeure était incompétent ou si les propriétaires l’ayant fait bâtir partageaient son aversion pour le bronzage, mais il leur en était grès.
Quand il se rapprocha d’elle, sortant de l’obscurité totale, et qu’elle l’aperçut, ses larmes s’intensifièrent et elle le supplia « Pourquoi vous ne me tuez pas qu’on en finisse ? » Le comte qui avait fini par s’accoutumer au manque de patience des humains ne se formalisa pas de cette requête et répondit naturellement « Mais rien ne presse ma chère, chaque chose en son temps et au final nous serons tous les deux satisfaits. » et il s’approcha jusqu’à pouvoir plonger ses crocs dans le cou de la jeune fille. Alors qu’il puisait quelques gorgées pour se requinquer il pouvait sentir sur sa peau tendre la douce odeur de la terreur qui la parcourait et ressentit le courant électrique qui la faisait frissonner de ce qu’on appelait communément la « chaire de poule ».
Quand il la relâcha, elle trouva la force de se débattre, essayant vainement d’arracher ses chaînes, mais ne réussit qu’à se cisailler les poignets et fut rapidement abandonnée par ses forces, plongeant un peu plus dans le désespoir. Il la maintint en vie toute la journée, réussissant à la forcer à boire. Malheureusement, les humains ne se conservaient que peu de temps, préférant se laisser mourir ; il dut se résoudre à s’occuper d’elle de manière plus définitive le soir venu. Viendrait ensuite cette période de vache maigre de la semaine où les visites étaient rares, à attendre le prochain week-end que d’autres intrépides arrivent. Mais il aurait bien le temps de se soucier de ça le lendemain.
Il commença doucement par de petites entailles avec ses ongles à différents endroits de son corps, léchant le sang s’en écoulant ; les préliminaires étaient extrêmement importantes et il ne se lassait pas de les faire durer. Sa captive ne bronchait pas, elle semblait avoir décidé de lui refuser le plaisir de l’entendre gémir et elle se retenait, intériorisant la douleur tout en mordant fermement ses lèvres. Mais le vampire savait que les femelles humaines avaient cette tendance à feindre l’indifférence comme technique de séduction. Au lieu de lui gâcher son plaisir, cette entreprise n’avait qu’augmenté son excitation et sa soif.
Quand sa main plongea entre ses cuisses elle n’émit pas le moindre son, fermant les yeux et serrant les dents de toutes ses forces. Les ongles acérés du vampire multipliaient les coupures aux lèvres avant de s’enfoncer plus profondément. Il s’agenouilla et entama un cunnilingus ; le sang avait un arrière-goût de cyprine mais restait potable. D’un coup d’ongle, il lui offrit une excision artisanale qui lui arracha enfin un cri déchirant, comme un condensé de tout ce qu’elle avait retenu jusque-là. Le comte prolongea ses succions jusqu’à ce que le flot de sang fut tari.
Il se redressa et remarqua qu’elle avait les lèvres ensanglantées à force de les avoir mordues si fort et il ne put se retenir de l’embrasser, obligé de saisir fermement sa tête afin de l’empêcher de se débattre. Elle essaya en vain de lui rendre la pareille en le mordant, mais sa tentative fut un échec ; elle réussit cependant à le faire reculer et lâcher temporairement son étreinte. Puis il enfonça ses dents dans son cou, laissant le sang couler doucement dans sa gorge.
Il lui arracha ensuite le téton droit d’un coup de dents et entreprit de s’y abreuvoir. Un psychanalyste aurait probablement vu dans cet acte les manifestations d’une frustration freudienne. Mais il n’était pas humain et ne voyait dans le sein qu’une partie du corps parfaitement vascularisée et facile à prendre en bouche. Puis il passa au second mamelon, il savait que les femmes aimaient que l’on ne néglige aucune zone érogène.
Alors que la jeune fille était au bord du malaise, il lui accorda quelques heures de répit afin qu’elle puisse se reposer. Il voulait que cet instant privilégié dure toute la nuit et il se devait de la ménager. Il revint ensuite avec son couteau qu’il avait pris le temps de nettoyer et d’affûter depuis la veille. Encore une fois il ne négligea pas une seule zone érogène, jouant de la lame comme un chirurgien du bistouri, prenant bien garde de ne jamais lui infliger de blessure mortelle.
L’aube n’était plus très loin quand il sentit qu’elle était sur le point de flancher définitivement. Il planta ses crocs dans son cou et sentit la vie la quitter doucement, accompagnant le sang qui quittait ses veines. Vidée de ses forces elle sembla s’éteindre doucement et paisiblement, ses muscles se relâchant jusqu’à ce qu’elle pende inanimée. Le vampire finit de boire sa veine jusqu’à la dernière goutte prélevable et quand il la lâcha elle vacilla un instant au bout de ses chaînes comme une marionnette au bout de ses fils.
Il se débarrassa des corps en les incinérant dans la grande chaudière se trouvant dans le sous-sol de la bâtisse. Les vêtements suivirent les cadavres ; le vampire ne conserva que les portefeuilles et les téléphones portables. Il n’avait pas lui-même usage de ce type de biens matériels, mais il s’agissait de la commission pour la responsable de l’office du tourisme qui lui envoyait tous ces visiteurs dans sa demeure pittoresque, il les déposerait dans l’entrée où elle pourrait venir collecter sa part du deal.

En regardant les corps calcinés à travers les flammes, il se dit qu’il serait temps qu’il envoie enfin une lettre à toutes ces auteurs à succès qui avaient fait de lui un fantasme d’adolescente pour leur dire à quel point il était fan et comment leurs œuvres avaient changé son existence.

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