lundi 25 juillet 2011

Sous d’augustes cieux [Gallinacé Ardent]

Sous d’augustes cieux est un lointain pays
Où jadis l’on fêta joyeusement la vie.
Une montagne ignoble hélas, a pris moult place :
Cathédrale de ce temps, gigantesque palace 
Délétère et infect, jusqu’à ce que vue se perde. 
Ses vitraux sont d’étron sec, ses briques sont de merde,
Mille gargouilles ont pour matière première
Une innombrable fèce, grouillante de vils vers.
La puanteur ici touche au cataclysmique,
Relents nauséabonds, empyreumes sismiques.
Haut-le-cœur et vomi sont réactions normales
Lorsque de l’édifice on voit l’ombre fatale.
Noyé, empuanti, le peuple pleure en vain
La beauté enfuie, au lieu du purin.
Tout entier suffoquant dans l’océan fécal
Sa dignité enfuie, il retentit de râles. 
Maudissant son destin, amer, las et courbé,
A son maître enchaîné, il est tout entourbé.
Son régent, coq idiot, juché sur la décharge
A pour état d’esprit une arrogance barge.
Et les plumes souillées, la crête toute plate,
Il pavane en riant, festoyant de patates.
L’oeil, avili, est rouge, et ses dents de son bec
Se marie à la graisse, étale, de ses pecs.
Sa langue vicieuse a la parole dure,
Du tyranneau couillon la déplorable allure.
Secondé de curés, lieutenants sinistres,
Chantant matin et soir, il n’est qu’un beau cuistre.
Son anus dilaté prend soin d’alimenter
De caca son fief. Chiant sur la populace,
Incontinent joyeux, il l’abreuve de crasse.
Terrible production, ses fientes sont le pain
Des manants atterrés par ce total crétin.
Il déverse sans cesse une fosse septique
Immondes déjections, très anti-hygiéniques.
Par nul doute troublé, il se voit empereur
En ses ailes tenant du monde la lueur.
Et pourtant, palsambleu, dans sa petite poitrine
Toute d’orgueil gonflée, de rots baveux qui couine,
Peut-on jamais trouver pépin d’humanité?
Petit bourgeon moisi, oisillon refoulé,
Son coeur est minuscule, étriqué, étroit, vil.
Qui saura distinguer dans ce poumon débile
Un sentiment humain, une compassion jolie?
Nulle âme! Car tel est le coeur de Sarkozy.

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