mercredi 24 septembre 2014

L'interdit [Yoann]

            Prologue


« On l’a fait avec Georges avant de venir, et uniquement parce que le Quota l’exigeait. Bon, aussi parce qu’on s’est fait sanctionner à la période précédente parce qu’on ne l’avait pas fait assez. On est sur le radar du Ministère, du coup faut donner bonne impression. Quoi qu’il en soit, je ne regrette pas du tout. Ça a été super rapide et chiant au possible, j’ai absolument rien ressenti. Aucune sensation, rien de chez rien. La meilleure baise de toute ma vie. »

L’an 2534, sur Terre.

La planète bleue n’est plus qu’un vague souvenir d’images d’archives poussiéreuses ou de peintures d’artistes rétro. Acier, béton et pollution, tel est le nouveau visage de la planète. D’immenses mégalopoles recouvrent plus de 90% de la surface, le reste étant dédié aux immenses glaciers artificiels des pôles, servant à l’approvisionnement en eau des populations.

Les montagnes, vallées et plateaux ont disparu, remplacés par d’immenses forêts de gratte-ciels, de flèches d’habitations et de cheminées d’usines. Cette nouvelle Terre scintille de l’éclat du métal la journée et est éclairée de mille et une lumières artificielles la nuit. L’Homme est devenu une entité ne dormant jamais vraiment, le calme, le silence et le repos devenant des concepts très relatifs dans cette réalité.

L’origine de ce désastre écologique prend racine au cours des XXème et XXIème siècles, lorsque les mœurs de la société ont commencé à se libérer. Quel rapport entre le deux me direz-vous ? La réponse se trouve dans ces quatre mots : sexe, drogues, alcools, médicaments. Toujours plus, toujours plus fort, toujours plus loin.

Anarchie. Voilà ce qu’était devenue l’Humanité moderne, des milliards de personnes trop gangrenées par la maladie, trop stone ou en manque pour s’inquiéter de choses aussi triviales que la nourriture, l’écologie ou la santé. L’Homme de cette époque était accro à tout ce qui pouvait modifier ou faire plaisir à son corps, tout ce qui le ravageait en fait. Mais le pire des vices de cette époque était le sexe. Coucher tout le temps, avec tout le monde et sous l’influence de toutes les substances existantes, voilà ce qui était la priorité numéro un en ce temps. Favorisant ainsi la transmission des maladies.

SIDA, SIDC (Syndrome d’ImmunoDéficience Contagieuse), Rift Tueur, Néo-Ebola, Rage Z, Cancers Sauteurs… sans compter les innombrables souches bactériennes devenues résistantes aux antibiotiques. Autant de pandémies ayant ravagé l’Humanité, détruit l’économie et fait s’effondrer les gouvernements. Une Apocalypse en approche, tout sauf glorieuse.

Jusqu’à ce que les Adeptes de la Pensée Pure de Dieu sortent de l’ombre. Parias depuis plusieurs décennies, prônant une vie ascétique, dépourvue de tentations, de péchés, de vices, ils se nommaient eux-mêmes la Haute Humanité. Ils valorisaient le travail, la famille et l’évolution vers un monde meilleur. Peu à peu, alors que la Grande Anarchie s’étendait à toute la planète, leurs rangs avaient grossi et ils avaient patienté. Patienté jusqu’à ce que l’Homo Sapiens Sapiens soit prêt à être renversé de sa position dominante.
Ils étaient alors sortis de leurs retraites et cueillirent sans effort cette Terre agonisante et rongée de tout part, balayant les pitoyables défenses érigées par l’Homo Drogus, réduisant en esclavage ceux qui étaient autrefois leurs frères de race. Ils éliminèrent les faibles, les vieux, les inutiles et ceux trop ravagés pour être d’une quelconque utilité. Purification, certains appelèrent cela, optimisation de la production selon d’autres.

Les survivants furent mis au travail, leur loyauté garantie par un approvisionnement limité, accordé au mérite, des substances et plaisirs avidement recherchés par l’Homo Drogus. Et c’est ainsi qu’ils vivent depuis des siècles, toujours aussi dépravés, ravagés et abrutis par leurs excès. Des outils, bons à jeter lorsqu’ils sont brisés. Les Sales, comme les appellent la Haute Humanité.

Les nouveaux maîtres du monde continuèrent toujours à vivre selon la Pensée Pure : aucun vice, aucune tentation, aucun des péchés de l’Antiquité. Aucun pathogène. Aucune procréation naturelle, tout se fait in vitro. Aucune surpopulation. Plus de surmenage ou de dépression, la vie de la Haute Humanité étant entièrement tournée vers la méditation, la réflexion philosophique et spirituelle.
Plus d’alcool ni de jeux d’argent. Plus de sexe en dehors du Quota, cette antithèse du Kama Sutra décrivant comment, à quelle fréquence et dans quelles conditions deux Purs doivent faire la chose. Plus de baise ou d’Amour, tout devenant froid et mécanique. La seule émotion autorisée à être ressentie est le dégoût. Plus de plaisir, la jouissance féminine est interdite (considérée comme hérétique envers la Pensée Pure) tandis que la masculine est fortement déconseillée.


Tyrannique, égoïste, fainéante, méprisante et décadente, tel est le visage de cette Haute Humanité parfaite de nos jours.

« J’ai entendu dire que Daisy avait été emmenée par la Brigade, poursuivit l’une des femmes. Ils ont débarqué un soir, comme ça, sans prévenir. Ils ont forcé sa porte d’entrée, abattu son Conjoint et l’ont emmenée, elle, à la Tour.
-Mon Dieu, mais c’est horrible, se lamenta une autre. Qu’est-ce qu’ils avaient fait pour mériter ça ?
-Apparemment, et je tiens ça de la cousine de mon beau-frère, qui a une amie dont le mari travaille au service administratif de la Brigade, Daisy aurait basculé dans la perversion. Elle et son Conjoint l’auraient fait bien au-delà du Quota, et dans des endroits interdits en plus. Il paraît même qu’elle avait un amant et qu’elle aurait eu un… un orgasme avec cet homme », murmura-t-elle.

Toutes les femmes présentes se couvrirent la bouche d’horreur, certaines s’évanouissant même. Comment une si gentille fille, qui avait l’air si normale en société, pouvait-elle être en réalité une débauchée, une hérétique ? Comment pouvait-elle apprécier la chose avec autant d’enthousiasme que les dégénérés, les Sales, qui vivent en dehors de la Haute-Cité ? La Brigade avait bien fait de l’emmener à la Tour, afin de la faire souffrir pour ses pêchés.
Malgré la répulsion de la Haute Humanité vis-à-vis du sexe, un petit nombre d’entre eux s’adonnait quand même à tous ces plaisirs interdits. Par esprit de défiance, curiosité, frisson de l’interdit… Les raisons de ces transgressions étaient nombreuses et variées. Et c’est pour contrer ces êtres dérangés, ces hérétiques dépravés et dangereux, que la Brigade avait été créée. Une force de police implacable et impitoyable, dont l’identité de ses membres était inconnue. Personne ne voyait jamais leur visage, ni ne savait où ils étaient recruté. Ils étaient le poing inhumain de la Justice et de l’Inquisition, inspirant la terreur dans le cœur des déviants et des hors-la-loi.




Partie 01 : C’est beau l’amour

Ana était fébrile. C’était la fin de la semaine, le jour d’aller au Green Light, cette boîte huppée très en vogue ces derniers temps. Elle avait ouvert il y a deux mois de cela et, depuis, Ana y était allé toutes les semaines. Tout le temps le même jour, celui où son Conjoint invitait ses collègues de travail chez eux pour regarder les combats de gladiateurs tout en buvant de la bière (sans alcool bien sûr). Des années auparavant, il lui avait dit qu’elle devait « dégager de la maison » ces soirs là car c‘était une « soirée entre mecs ». Cela l’arrangeait bien puisqu’elle ne supportait pas lesdits collègues.

Au début, elle sortait avec ses amies, écumant toutes les boîtes et lieux de divertissement de la Haute Cité. Mais à mesure que les années passaient, ses amies s’étaient lassées, préférant rester avec leur Conjoint plutôt que de sortir. Elles n’étaient pas tombées amoureuses, loin de là, elles en étaient simplement venues à apprécier la compagnie de ces hommes qui leur avaient été imposés. Ana, non.
Jamais elle ne pourrait apprécier ce gros porc, qui la traitait comme une esclave, une moins que rien. Qui la rabaissait sans cesse, la traitait de pute (sans qu’elle sache la signification de ce mot) tout le temps et devant n’importe qui. Qui ne lui témoignait aucune attention hormis lorsque l’heure du repas arrivait, ni aucune « affection » (dans son sens de 2534, une version bien pervertie et détournée de celui de l’Antiquité) en dehors de ce que le Quota obligeait. Et qui était plus que répugnant pendant la chose.


Ana frissonna au souvenir de sa peau grasse et suintante de sueur huileuse et rance, se frottant contre elle, l’irritant et lui faisant mal. Ses mains boudinées qui attrapaient avec violence son corps, la serrant si fort qu’elle en avait des marques violacées le lendemain. Qui la frappait même parfois, abîmant son visage. Mais tout cela, elle pouvait le supporter, ce n’était rien en comparaison du reste. Quand il la pénétrait. Quand cette petite nouille à moitié flasque tentait de se frayer avec force un chemin dans son intérieur sec et rêche, ravageant tout sur son passage. Toujours jusqu’au sang. Puis venaient les coups de butoir, où toute sa masse graisseuse s’écrasait sur elle, l’étouffant, la révulsant. Pendant quinze longues minutes, elle endurait les assauts mollassons du sexe de son Conjoint, jusqu’à ce que les caméras de Contrôle du Quota s’estiment satisfaites. La seconde d’après, il se retirait d’elle, tout en l’insultant de tous les noms pour le sang qu’elle avait mis partout. Jamais meilleur Conjoint n’avait été choisi par le Ministère, jamais deux êtres humains n’avaient eu aussi peu d’attirance l’un pour l’autre.

Elle était là. La belle inconnue qu’il croisait depuis l’ouverture du Green Light, et avec qui il avait échangé des petits sourires timides ces dernières semaines.
Ses longs cheveux d’un roux éclatant, flamboyant, tombaient en cascade sur ses épaules légèrement dénudées ce soir, encadrant les traits fins et sculpturaux de son visage. Mais, surtout, ils sublimaient ses yeux. Des yeux d’un vert d’émeraude profond, plus vert qu’aucune émeraude ne l’avait jamais été, brillant d’un regard éclatant, chatoyant. Captivant. Hypnotisant même. Il serait bien resté à contempler ces yeux magnifiques jusqu’à la fin des temps.
Si vous réussissiez à vous libérer de l’emprise de ces yeux, vous auriez aperçu un ange de beauté. Une Aphrodite, la perfection absolue ayant pris forme humaine.

Elle portait une robe blanche légèrement échancrée dans le dos et laissant à peine le haut de ses épaules nues. La coupe n’avait absolument rien de provocatrice ou aguicheuse, loin de là au contraire. Cette robe était plutôt commune, mais son corps parfait l’épousait idéalement, sublimant l’habit bien au-delà de sa beauté originale. Ses jambes, dévoilées à peine jusqu’au bas du genou, était d’une blancheur et d’une pureté inégalées. Une peau lisse, douce, voluptée, qui donnait envie de la caresser encore et encore. Une taille fine et élégante, mettant en valeur la courbure généreuse de ses fesses et le galbe parfait de ses seins. Aucune courbe n’était imparfaite, rien n’était disproportionné, ni trop gros, ni trop petit. La perfection à l’état pur.

Désirable au-delà de l’imagination, elle était inconsciente de ses charmes et de sa beauté angélique, cherchant toujours à se faire discrète et ne prolongeant jamais les contacts, gênée et rougissante quand on lui adressait la parole. Ce qui ne la rendait qu’encore plus désirable.
A la détailler et à penser à elle avec autant de passion, il sentit son cœur s’accélérer et son bas-ventre s’allumer d’une chaleur inhabituelle. Son sexe commença à se durcir, légèrement, comme s’il hésitait sur la marche à suivre. Avant qu’il en ait consciemment donné l’ordre, son corps marchait dans la direction de la jeune femme, bien décidé à l’aborder.


Ana se sentait dans un état second. La dose de Rêve Bleu qu’elle avait pris une demi-heure plus tôt commençait à faire son effet, altérant ses perceptions, modifiant la chimie de son cerveau. Elle n’avait pas l’habitude de faire usage de substances neurotropes (qui coûtaient affreusement cher et dont la consommation était étroitement surveillée par la Brigade) mais ce soir était un soir spécial. Elle allait lui parler. Ou lui faire discrètement signe de venir la rejoindre.

Lui. L’Apollon qu’elle croisait toutes les semaines depuis l‘ouverture du club. Celui qui lui décochait des regards qui enflammaient ses sens. Il avait éveillé quelque chose en elle, un besoin implaccable, une bête affamée de quelque chose qu’elle ne connaissait pas. Au cours de ces derniers mois, elle s’était réveillée en sursaut plus d’une fois, le cœur battant la chamade, son sang bouillant dans ses veines et une étrange humidité en bas.

Comme dans les films éducatifs du Ministère qu’elle avait pu voir dans son enfance. Les Prêtres avaient nommé cela le désir, l’envie, le Péché Primordial. Ils avaient accompagné leurs tirades d’extraits de films pornographiques, représentant des hommes et/ou des femmes engagés dans des pratiques physiques acrobatiques, sales et répugnantes.
« L’envie, clamaient-ils, est ce qui a causé la décadence et la chute de la civilisation de l’Antiquité. Héroïne, cocaïne, LSD, fellation, sodomie, pluralité,… Tous des fléaux de Dieu et de sa Pensée Pure. Mais le pire, ajoutaient-ils d’un air grave, est l’Amour entre deux êtres humains. L’Amour poussait les Anciens à commettre des actes d’une folie et d’une barbarie sans nom. Meurtres, guerres, mutilations, suicides, viols. L’Amour est le fruit du Démon, pouvant apparaître n’importe où, n’importe quand. Gardez-vous de l’Amour. »

Ana, comme toute la Haute Humanité, avait eu peur de cela toute sa vie, peur de tomber dans le péché, de tomber Amoureuse. Jusqu’à ce qu’elle voit son premier film d’horreur. Un homme et une femme, Amoureux, étaient séparés par le Ministère lorsqu’un Conjoint, habitant à l’autre bout de la Haute-Cité, était attribué à la femme. L’homme devenait alors fou et détruisait le monde pour récupérer sa bien-aimée, ce qui conduisait à l’extinction de l’espèce humaine et laissait la Terre dévastée et moribonde. Une sorte de déclic s’était alors produit dans son esprit.
Elle, qui avait toujours été méprisée, rejetée et ignorée toute sa vie par sa famille, ses voisins, son Conjoint et même par ses soi-disant « amies », avait trouvé ce dévouement et ce sacrifice de soi… romantique. Elle s’était mise à rêver que, quelque part, l’attendait un homme prêt à tout sacrifier pour elle. Un homme qui s’occuperait d’elle, s’intéresserait à elle, avec qui elle pourrait discuter, parler ou bien pleurer contre son épaule. Un homme qui l’Aimerait et qu’elle Aimerait aussi intensément en retour.

L’Apollon. Elle était persuadée que c’était lui son Prince Charmant.


Elle le vit approcher d’elle, prenant l’air blasé de quelqu’un qui attendait une personne en retard mais la dévorant intensément des yeux chaque fois qu’il pensait être discret. Elle le regarda avec la même intensité, sentant à nouveau le désir se répandre en elle.

Ils dansèrent des heures durant, le cerveau embrumé par le Rêve Bleu, virevoltant au milieu des autres couples passablement énervés. Dans une société proscrivant toute forme d’attirance et dont les couples étaient toujours le plus mésassortis possible, il n’était pas convenable pour un Apollon et une Aphrodite de s’exposer ensemble. C’était considéré comme de la provocation, frôlait même les limites de la décence.

Mais les deux danseurs transis ne se rendirent compte de rien, plongés dans leur monde, leurs yeux ne se lâchant jamais, oublieux du reste du monde. Ce n’est que bien des heures plus tard, à une heure assez avancée de la nuit (celle où les clients les plus riches rentraient chez eux et laissaient la place à un public plus jeune, plus underground comme ils disaient, adeptes d’épaisses fumées, de stroboscopes et de musique Tech-Ind), c’est donc à cette heure-là que les deux danseurs s’arrêtèrent, remarquant alors seulement leurs souffles courts et leurs muscles douloureux. Ils se désaltérèrent en absorbant une des très limités et onéreuses rations d’alcool léger que le club avait le droit de vendre. Puis l’Apollon attrapa la main de son Aphrodite et ils disparurent dans la fumée opaque qui recouvrait la piste de danse. Bougeant aux rythmes des basses de la musique, les deux s’accolèrent l’un à l’autre. Elle, lui tournant le dos et lui, collé de tout son corps contre elle. Il l’enlaça, amenant son visage au niveau du sien, inspirant profondément son parfum enivrant.

Elle sentait son sang bouillir, alors qu’il la prenait dans ses bras, amenant avec lui cette odeur musquée qui la rendait folle. Elle sentit quelque chose de dur lui caresser le bas du dos, et cela ne pouvait pas être ses mains car elles tenaient les siennes. Sans trop savoir pourquoi, elle sentit une humidité envahir son en bas.

Il la pressa plus fort contre lui, sentant son corps de rêve épouser sa verge excitée. Il libéra une de ses mains pour lui caresser la joue, à la peau si blanche, si lisse. Pris d’une soudaine impulsion, il l’embrassa brièvement dans le cou.

Elle se crispa au contact de ces lèvres, alors qu’un éclair de feu se répandait en elle depuis son cou. Un petit soupir de plaisir jaillit involontairement de ses lèvres.

Ce gémissement le mit dans tous ses états. Sa verge devint encore plus gorgée de sang qu’elle ne l’était déjà, ne demandant qu’à sortir de cet endroit confiné qu’était le pantalon. Il l’embrassa à nouveau, prolongeant le contact cette fois.

Elle passa une main dans les cheveux de son Apollon, appréciant chaque seconde de ce baiser et les petits picotements qui l’accompagnaient. Une vague de bien-être déferla en elle, la plongeant peu à peu dans cet état de déconnexion de la réalité qu’entraînait le désir.

Le souffle déjà court, il continuait de caresser délicatement la peau de l’Aphrodite d’une main légèrement tremblante. Des petits frissons descendaient le long de sa colonne vertébrale, plongeant tous ses muscles, tout son corps dans un bain d’hormones du plaisir. Lentement, inconsciemment, sa main se rapprocha de la poitrine de son amante, qu’il finit par effleurer d’une caresse légère.

Un spasme la fit s’arquer, provoquant le retrait immédiat de la main. Non, continue, lui murmura-t-elle à l’oreille, continue. La main reprit immédiatement sa place, effleurant, caressant, pressant ses seins d’une manière qu’elle n’avait jamais connue, ni même imaginé dans ses rêves. Alors, quand il se mit à jouer instinctivement avec ses tétons, elle lâcha un autre gémissement, plus fort, plus profond. Son en bas était complètement humide à présent, de la cyprine commençant même à couler le long de ses jambes.


Fort de millions d’années de développement d’instinct bestial primaire, un déclic se fit au même moment dans l’esprit des deux amants. Elle se retourna et embrassa son Apollon à pleine bouche, posant la main son bas-ventre et palpant la protubérance qui ne demandait qu’à être libérée. C’était un baiser maladroit, baveux et sonore, plus fait de léchage de dents qu’autre chose, mais vrai, authentique. Il lui retourna son baiser avec encore plus de fougue, lui tenant la tête d’une main et lui caressant le dos de l’autre.
D’un commun accord, comme si ces deux entités n’en faisaient plus qu’une, ils se dirigèrent tous les deux vers les toilettes, main dans la main, et s’enfermèrent dans l’une d’entre elle. Ils étaient tous les deux excités au-delà de ce qu’ils n’auraient jamais pu imaginer. Ils allaient s’envoyer en l’air ! Pas comme dans le Quota, mais une vraie baise, celle qui était interdite, car source de plaisir, d’attachement et de jalousie. Ils ne pensèrent pas une seconde à ce qu’ils encouraient si la Brigade les trouvait…

Il malaxa à nouveau ses seins, provoquant un nouveau gémissement de plaisirs et des halètements désordonnés. Elle dégrafa le pantalon pendant qu’il retirait la robe, les sous-vêtements volant au même moment. Mue par l’intuition, elle s’agenouilla et engloutit le sexe tendu de son partenaire, reproduisant maladroitement des pratiques interdites entr’aperçues dans les documentaires éducatifs de son enfance.
Il adora cela, sentir cette humidité, cette chaleur entourant sa verge, ces caresses et autres frottements la flattant. Quand elle se releva, il s’accroupit à son tour, écartant les jambes de son amante afin de dévoiler sa matrice et glissa sa langue dans le sanctuaire des sanctuaires. Il l’effleura, l’embrassa, la titilla, trouvant un endroit précis qu’elle semblait particulièrement aimer. Plus il donnait de coups de langue sur cet endroit, plus elle vibrait de désir.

Et ils furent enfin prêts. N’y tenant plus, elle fit remonter son amant et, toujours mue par l’instinct, se jeta au cou de celui-ci, ses jambes venant s’enrouler autour de son bassin, amenant la verge gonflée de désir à portée de son en bas humide.

La libération. Cet instant de grâce, ce court moment de plaisir que sont les premières secondes du coït, lorsque les deux matrices fusionnent enfin. Lorsque la chaleur de l’intérieur entoure l’homme et que le premier effleurement envahit la femme. Lorsqu’on se sent pleinement complet et que l’on peut enfin laisser parler son désir.
Puis viennent les premiers va-et-vient, ce mouvement de balancier voyant la verge tendue frotter contre les parois glissantes du vagin, les premières libérations d’hormones du plaisir. Va-et-vient continuel, encore et encore, dans un exercice physique de plus en plus rapide, de plus en plus désordonné à mesure que le plaisir monte chez les deux partenaires.
Les soupirs, les râles, les gémissements et mordillements, autant communication qu’excitation pour ces organismes engagés dans la fusion suprême. Les poussant peu à peu vers l’abîme de la jouissance.

Différente chez les deux partenaires. Picotements pré-ambulatoire puis libération soudaine, presque surprenante, pour l’homme, suivi d’une vague de frissons et de bien-être. Plus lente, plus progressive, parsemée de petites vagues s’accumulant et s’ajoutant jusqu’à à la libération du raz-de-marée final, un flot de bien-être, de plaisir ultime, de tremblements pour la femme.
L’épuisement, le calme après la bataille. Les deux amants se regardèrent tendrement, avec « amour », baignant encore dans des flots de frissons et d‘hormones, partageant les derniers instants de cette fusion des âmes provoquée par l’expérience charnelle.

Inconscients du danger prêt à s’abattre sur eux.

La porte des toilettes s’ouvrit avec violence, défoncée par un bélier (telle la verge s’aventurant pour la première fois en territoire inexploré). Une demi-douzaine de torches à la lumière aveuglante se braquèrent sur le couple pris en flagrant délit, encore trop harassé et engagé dans la jouissance post-coïtale pour ne lâcher ne serait-ce qu’un cri de surprise.
« Ne bougez pas !, cria une voix rendue métallique par un casque. En vertu des Lois de la Haute Humanité, du Quota et de la Pensée Pure de Dieu, vous êtes coupables de multiples hérésies sexuelles et sujets à la Justice de la Brigade. Emmenez-les à la Tour, fit l’officier à ses hommes, qu’ils reçoivent le juste châtiment des traitres débauchés. »






Partie 02 : ça va saigner


La Tour, 4h52, le même jour.


Les deux amants étaient seuls dans la cellule de détention, entravés par des chaines venues du sol et du plafond, les forçant à prendre la position du X. Nus, ils se faisaient face, deux humains suspendus en l’air et dans l’incapacité de bouger, exposant leur intimité à la fraîcheur de l’air.
Ana était calme et sereine, prête à accepter son sort, quel qu’il soit. L’Apollon était, quant à lui, mort de peur et s’était déjà uriné dessus une fois. Alors quand l’Interrogateur de la Brigade entra, suivi d’une poignée d’aides poussant un chariot recouvert d’un drap noir, il craqua.
« S’il vous plaît !, commença-t-il à supplier. Je vous en prie Monseigneur, ayez pitié ! Je n’ai jamais fait quoi que ce soit de contraire à la Pensée Pure avant de rencontrer cette… cette… diablesse, cette sorcière ! Elle a ensorcelé mon esprit, me poussant à faire des trucs hérétiques contre ma volonté ! C’est elle que vous devriez torturer, pas moi, je…
-Silence, fit calmement l’Interrogateur et l’Apollon s’exécuta. Il ne sert à rien de vouloir rejeter vos transgressions sur quelqu’un d‘autre, car vous avez déjà été jugés coupable d’hérésie sexuelle et condamnés en conséquence. (Il se tourna vers Ana, qui affichait un air passablement dégoûté). Je remarque néanmoins que votre esprit dérangé d’hérétique regrette d’avoir forniqué avec ce couard de bas-étage, ce lâche incapable de reconnaître ses faiblesses, qui préfère vous incriminer plutôt que d’assumer ses transgressions. Pitoyable. Le Diable vous a gratifié du plus pitoyable Démon qui soit, ajouta-t-il à l’attention de l’Apollon. Mais Démon faible ou pas, je suis là pour l’extirper de votre corps, afin de nettoyer votre âme au mieux avant la Purification et la comparaison devant Dieu. Commençons. »

Il commença par flatter les balloches de l’Apollon, les caressant, les malaxant gentiment. L’autre se chia dessus de peur.
« Répugnant. Faites-lui manger, enduisez-en son pubis puis branlez-le. Qu’il associe plaisir et défécation. (L’Interrogateur se tourna à nouveau vers Ana).Tu restes bien silencieuse hérétique, pas de supplications et tout. Ton mauvais coup t’aurait-il arraché la langue lors d’un de ces répugnants baisers ?
-Non, je ne vois juste pas l’intérêt de parler avec vous.
-Oh ? Tu te crois si supérieure à moi que tu ne veux même pas m’adresser la parole ?
-Non, ce n’est pas ça. C’est juste que tout ce que je pourrai vous dire ne vous détournera pas de votre but final, alors autant économiser mes forces.
-C’est vrai. Mais mon travail est de confronter les hérétiques dans ton genre, de savoir pourquoi ils ont basculé et de leur montrer pourquoi ils ont eu tort. Afin de sauver leurs âmes de la damnation et de la sodomie éternelle par Satan. Ne veux-tu point sauver ton âme ? Es-tu dégénérée à ce point ?
-Non, car je ne pense pas que mon âme ait besoin d’être sauvée de ce que j’ai fait.
-Oh, et pourquoi cela ? Tu as quand même enfreint les commandements de Dieu, qui nous interdisent formellement de forniquer. Si cela ne t’envoie pas directement en Enfer…
-Et qu’est-ce-qui vous dit que la Pensée Pure est la vérité de Dieu ? Et si ce n’était qu’une mauvaise interprétation de ce qu’Il avait voulu nous dire ?
-Impossible. Le Fondateur a rencontré Dieu en personne, qui lui a transmis la Pensée Pure avec pour mission de sauver l’Humanité d’elle-même. Tout ce qui va contre cela est un blasphème, une folie.
-Non, affirma Ana avec force, la Pensée Pure est erronée, du moins en partie. L’être humain est fait pour être tenté, attiré, jaloux et envieux, fait pour forniquer et jouir ensemble. Les désirs physiques et matériels ne sont pas une création du Diable pour nous détourner du jardin de Dieu, mais plutôt une création du Tout-Puissant afin de nous pousser à nous améliorer sans cesse. A nous contrôler, contrôler nos pulsions, afin de pouvoir obtenir ce que l’on désire. Si Pâris n’avait pas enlevé Hélène, la Guerre de Troie n’aurait pas eu lieu et Rome n’aurait jamais dominé le monde. Qui sait qui aurait pris leur place et où nous en serions actuellement…
-Un rapt qui a détruit une culture, une civilisation et causé des dizaines de milliers de morts, pour provoquer encore plus de morts dans le futur. L’envie et la jalousie, nées de ces « pulsions nécessaires » selon toi, ont causé la mort de l’Homme Antique. J’ai étudié leur civilisation, au summum de leur décadence. La moitié de leur Réseau était consacré à la fornication, des vidéos de gens prises à leur insu et ayant ruiné leur réputation, des gens payés une fortune pour forniquer –PAYÉS ! Des meurtres de personnes jalouses ou paranoïaques, des Conjoints qui forniquaient avec d’autres, parfois d’un commun accord, parfois non. Et certains sites de leur Réseau n’existaient que pour cela ! Non, la Pensée Pure est la Parole de Dieu et la seule ligne de conduite morale à adopter pour la vraie Humanité.
-Un juste milieu pourrait être trouvé !, s’enflamma Ana. Tous les Anciens n’étaient pas aussi dépravés que nos Sales, certains avaient une vie saine, pleine de bonheur et forniquaient avec la même personne pendant toute leur vie ! Ils avaient des objectifs, une raison de se lever le matin, alors que nous…
-NON, cria l’Interrogateur. Non, l’être humain n’est pas comme ça. On ne peut pas lui laisser ce genre de choix, car il finira toujours par choisir le mauvais. Il n’y a que le blanc et le noir qui existent, aucune nuance de gris, avec l’Homme. Maintenant silence vermine, j’ai à faire. »

Ana se retrouva bientôt avec une boule rouge dans la bouche, maintenue par un bandeau de cuir noir enserrant sa tête. Elle regarda son amant déchu se faire électrocuter les testicules (doucement au début, puis de plus en plus fort), maltraiter la verge dans tous les sens au point de la casser et, enfin, sodomiser à l’aide d’une énorme verge métallique télescopique, qui se déployait un peu plus à chaque fois que l’Interrogateur trouvait que les cris et sanglots n’étaient pas assez forts. Les aides lui injectaient de massives doses d’hormone du plaisir de synthèse, afin d’embrouiller son cerveau.

Elle ne fut pas oubliée non plus. Une machine à titiller les tétons fut installée sur sa poitrine, l’excitant artificiellement, contre son gré. A chaque fois que son corps réagissait à cette excitation, un des aides la fessait avec un bambou, doucement (et c’en était presque agréable) puis de plus en plus fort, jusqu’au sang à la fin.
D’autres inquisiteurs la caressaient avec délicatesse, stimulant des nerfs précis, ou lui injectaient, à elle aussi, des hormones de synthèse. Son corps ne savait plus comment réagir à toutes ces stimulations différentes. Le ventre noué à cause de la peur et du dégoût, mais le sang en ébullition à cause de l’excitation. Ses tétons étaient devenus douloureux au bout d’un moment, et les zébrures sanguinolentes sur ses fesses commençaient à la brûler avec force, mais tout cela noyé dans des vagues de plaisir et de jouissance continuelle. Plaisir, douleur, plaisir de la douleur, douleur du plaisir, elle ne savait plus ce qui était bon ou non.

Puis, quand l’Interrogateur se lassa de ce petit jeu, il fit apporter « l’inépuisable machine à baise ». Un dispositif mobile, conçu pour s’adapter de manière parfaite à la matrice féminine (frottements, taille, largeur, inclinaison,…), afin d’apporter un plaisir maximum. Conçue pour pénétrer à l’infini, pour faire jouir encore et encore, comme aucun homme, gadget ou plaisir solitaire ne pourrait jamais le faire. Pour amener à la jouissance ultime et au-delà. Jusqu’à avoir mal aux muqueuses et partout dans la matrice. Jusqu’au premier sang et aux premières suppliques d’arrêt.

Mais Ana ne supplia pas pour que son martyre stoppe. Elle ne laissa transparaître aucune émotion, ni plaisir, ni douleur, se réfugiant dans les tréfonds de son âme afin de trouver la force d’ignorer les signaux de son corps.
« Quel courage dis donc !, la félicita l’Interrogateur au bout d’un moment, alors que l’Apollon avait sombré dans l’inconscience depuis plusieurs minutes déjà. Mais je ne fais que commencer. Amenez-moi le Vaginator 3000 ! »
Deux aides transportèrent la plus grosse verge qu’Ana ait jamais vue[1] : 50 centimètres de long, 20 de large, faite dans un matériau semblable à du plastique semi-dur.
« Vois-tu, commença l’Interrogateur alors que les aides installaient l’engin, le Vaginator 3000, outre sa taille herculéenne qui va déjà te ravager l’intérieur, est recouvert de milliers de petits piquants de la taille d’un dixième de millimètre. Oh, rien de bien méchant en l’état, à peine un petit raclement vaguement désagréable quand on te l’enfilera, mais ce n’est pas tout. Vois-tu, cette petite merveille technologique est composée de 25 segments articulés indépendants, chacun capable de tourner dans un sens et à une vitesse lui étant propre. En gros, c’est une gigantesque râpe à vagin en forme de bite, résuma-t-il avec excitation. Ton intérieur va être poncé jusqu’à l’os et tu mourras dans les pires souffrances au monde, de la pire hémorragie vaginale qu’il te sera donné de connaître dans ta vie. »

L’engin commença à tourner, lentement, déchirant Ana de l’intérieur. Ses nerfs, bien que déjà très tourmentés par les sévices précédents, continuèrent à lui envoyer des signaux de douleur, de plus en plus fort à mesure que les différents segments se mettaient à tourner et de plus en plus vite. Du sang commença à couler sur le sol de la salle de torture, d’abord quelques gouttes, puis un filet qui se transforma en rivière bien des minutes après le début. Mais Ana restait toujours de marbre, visage inflexible de sérénité, ne désirant pas donner à ce pervers sadique la satisfaction de l’avoir brisé.

« Bon, ce petit jeu commence à m’ennuyer, finit par dire l’Interrogateur passablement énervé au bout d’un moment. (Il réveilla l’Apollon d’un seau d’eau glacé dans le visage). Mes amis, nous arrivons à la fin. Je vais vous laisser une chance, et une seule, d’avouer toutes vos fautes et péchés envers le Tout-Puissant. Faites cela tous les deux, et je vous accorderai une mort propre et rapide.
-Oui ! Oui, Monseigneur ! Je reconnais avoir fauté envers le Très-Grand et Ses commandements. Je reconnais la faiblesse en moi, qui a permis au Démon de s’introduire en moi et qui m’a poussé à commettre le Vice et l’Hérésie. Et j’implore Sa Pitié et Son Pardon. Je suis tellement désolé, sanglota-t-il.
-Yeurk. J’ai envie de vomir. (L’Interrogateur regarda Ana). Et toi, vas-tu enfin supplier ?
-Non, jamais.
-Mais POURQUOI à la fin ?, explosa l’Interrogateur. Je t’ai frappée, piquée, violée, torturée et fait saigner. Pourquoi t’entêtes-tu à me résister à la fin ? Aimes-tu tant que ça avoir mal ?
-Non, cela n’a rien à voir avec la douleur. Elle est présente, et je souffre le martyr mais je ne demanderai pas à ce que ça s’arrête. Car j’ai trouvé quelque chose d’encore plus fort que la souffrance et la peur réunies. Quelque chose qui me permettra de résister à tout ce que vous pourrez jamais me faire.
-Ouh, j’ai peur. Et quelle est cette chose miracle qui permet de résister à la torture de la Brigade ?
-L’Amour. »

Tous dans la pièce, Apollon comme tortureurs crièrent à l’énonciation de ce mot puis se signèrent ou récitèrent des prières contre le mauvais œil.
« L’A… L’Amour ?, reprit l’Interrogateur. Pour qui ? Cette poule mouillée ?
-Pour tout le monde, même lui. Pour toute la race humaine, passée, présente ou futur. Pour mes frères et sœurs qui se sont libérés de cette stupide société, et pour tous ceux qui le feront. Pour tous, car nous avons tous en nous le potentiel d’Aimer, d’Aimer notre Prince Charmant, notre prochain, nos parents, nos amis, nos ennemis. Même vous, Interrogateur, je vous Aime car vous possédez aussi cette capacité, malgré toutes vos dénégations. Je vous plains juste d’être trop aveugle pour le voir comme moi je le vois, pour le comprendre comme je l’ai fait et l’accepter comme moi. J’ai Aimé m’envoyer en l’air, sentir un pénis s’introduire en moi et jouir en moi. J’ai Aimé les frissons, les tremblements, le bien-être que cela m’a provoqué. J’ai Aimé jouir, et je le referai encore et encore. »

Un silence pesant suivit cette tirade pendant de longues minutes.
« Sauf que tu n’auras plus l’occasion de baiser avec qui tu veux. Tu ne me laisses malheureusement pas le choix… En vertu des pouvoirs qui me sont confiés par le Ministère et la Brigade, je vous déclare tous les deux Extremis Diabolus et vous condamne à mort en conséquence. »




Epilogue

« Ce soir, en direct sur toutes les chaînes du Réseau, une exécution-surprise d’hérétiques ! Un homme et une femme, coupables de multiples hérésies sexuelles -et de crimes bien pires encore !- vont être jetés en pâture à vingt des meilleurs gladiateurs Sales du moment ! Les bêtes les plus sauvages et les mieux montées du marché, pour deux exécutions à mort par pénétration ! Ne ratez pas cet évènement unique, n’ayant pas eu lieu depuis une dizaine d’années, diffusé en intégralité et en 3D sur notre chaîne. Un spectacle pour toute la famille, commenté par Jacquie et Michel. Coup d’enviol à 20h00. »




[1] : Non pas qu’elle en ait vu beaucoup plus de deux dans sa courte vie mais bon.

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