D'argile, de glace et de haine.
« un
jour, le puzzle reconstitué de toutes nos connaissances encore
dissociées, nous ouvrira de telles perspectives effroyables de la
réalité et de notre terrifiante situation que cette révélation
nous rendra fous(...) »
Howard
Phillips Lovecraft – L'appel de Cthulhu
« Je
ne suis pas un adepte de la théorie du complot mais la mise en
rapport de quelques éléments ultérieurs me paraît à même de
jeter une lumière nouvelle sur toute l'affaire »
Léo Henry – Waffen SF
Léo Henry – Waffen SF
Documents trouvés
parmi les papiers de feu Arthur Zoegell Lincoln
La découverte des
connexions étranges que je relate ici remonte à l’hiver 83 au
moment de la mort de mon grand-oncle, Jamin Zoegell, professeur
émérite en langues sémitiques à l’université Johns Hopkins.
Mon grand-oncle était
originaire de Kaplitz
dans le sud de la Bohème. Il avait émigré aux États-Unis en 1945
pour rejoindre sa sœur, ma grand-mère, à Baltimore. Lui et toute
sa famille avaient été arrêtés par les nazis et envoyés dans
différents camps de travail. Il a été déporté à Mathausen pour
découvrir à la libération qu'il était le seul survivant de sa
famille, de sorte qu’il m'avait nommé moi, Arthur Zoegell Lincoln,
son seul héritier et exécuteur testamentaire.
C'était
un homme grand et de constitution robuste. Il semblait n'avoir gardé
de la guerre qu'une farouche volonté de vivre et un sentiment aigu
de la justice. Et bien qu'il soit parvenu maintenant à un âge que
l'on peut sans crainte qualifier de respectable, sa disparition
semble soudaine, d'autant plus que les circonstances de sa mort
restent encore obscures. Mon grand-oncle avait été comme foudroyé
alors qu'il sortait de chez-lui. Il avait le corps « froid
comme de la glace », ce qu'affirme en tout cas ce grand
asiatique qui a été témoin du drame. L'homme, taillé comme un
colosse, avait réussi à lui seul à porter mon oncle jusqu'au
docteur le plus proche, qui avait déclaré la mort sans parvenir à
y donner une explication, restant lui aussi perplexe par le
température du corps. Je me dis rétrospectivement que c'était
peut-être à cet instant que mon inquiétude avait débuté, cela
explique en tout cas ma quête de réponses.
L'entretien
avec M. Black
En
tant qu’exécuteur testamentaire j'ai été amené à examiner les
effets personnels et les papiers de mon grand-oncle. La majorité des
documents seront reversé à l'institut de langues de l'université
Johns Hopkins, mais quelques dossiers ont suscité mon étonnement.
C'est à ce moment de mes investigations qu'un individu se présenta
à moi, justement dans le but d'examiner lesdits dossiers. Il se
nommait Edwin Black et exerçait, disait-il, la profession de
journaliste. Il était alors sur le point de publier un livre
révélant les accords passés entre les Troisième Reich et l'Agence
juive, une organisation sioniste créée en 1929.
Black
est un homme de taille moyenne avec une tête ronde, constamment vêtu
de noir. Il porte la barbe et a un regard perçant. Sa manie de
régulièrement jeter des coups d’œils brefs autour de lui, comme
pour vérifier qu'il n'est pas suivi ou écouté suscite mon
étonnement. Lors de notre entrevue, il me fait découvrir une part
secrète de la vie du professeur Zoegell : Dans les semaines qui
suivirent sa libération du camp de Mauthausen, mon oncle rédige
pour les services de renseignement américains une liste d'une
trentaine de criminels de guerre présumés comprenant des gardes, le
commandant du camp mais surtout des universitaires et des membres de
l'Ahnenerbe. Il enquête ensuite en parallèle de son travail
universitaire sur les relations entre les nazis et les organisations
sionistes, s'efforçant de
faire pleine lumière sur ces collusions, à la fois pour démasquer
ce qu'il aurait considéré comme des traîtres mais aussi dans un
soucis de lever des accusations injustes, alors proférées par
certains groupes du Bloc de l'Est.
Black
me montre alors un dossier portant la mention 'Hanotea'. Il
m’explique qu'il s'agit d'une exploitation agricole basée en
Palestine qui parvient en 1933 à signer un contrat avec le Troisième
Reich autorisant les transferts de capitaux entre l'Allemagne Nazie
et la Palestine : Cet accord permettait aux juifs résidant en
Allemagne de transférer leur argent sur un compte bloqué destiné à
l'achat de produits agricoles allemands. Ces produits sont ensuite
exportés vers la Palestine en même temps que les juifs désireux
d'échapper aux persécutions. Pour le Troisième Reich ce système
autorisait l'exportation des productions allemandes et permettait de
contourner ainsi l'embargo mis en place par les Britanniques.
L'accord
a été négocié entre Sam Cohen, alors directeur de la société
Hanotea, et Werner Otto von Hentig, du Ministère des Affaires
étrangères Allemand. Il sert de première pierre à d'autres
contrats qui aboutissent à l'accord Haavara, en vigueur de 1933 à
1939.
La
société Haavara fonctionne de manière similaire à Hanotea. Les
juifs candidats à l'immigration doivent céder la plupart de leur
argent à l'État allemand avant le départ. Cet argent est alors
utilisé pour acheter des biens d'exportation allemands destinés à
la Palestine. Tel était le sujet du livre que Black entendait
publier l'année prochaine, se basant sur ses propres recherches,
qu'il croisait avec certains documents trouvés par mon oncle et
d'autres universitaires.
Parmi ces documents il
y en avait un qui suscita l'étonnement de Black. C'était un bref
rapport manuscrit sur la création de la société Hanotea. Mon oncle
semblait avoir découvert que cette société avait été fondée par
des membres du mouvement Bnei Binyamin.
Ce mouvement était une structure d'aide aux agriculteurs qui
s'était dotée de sa propre banque. Sur la photo des créateurs de
la société Hanotea apparaissait le logo du mouvement composé
de plusieurs caractères sémitiques. Le visage de l'un des
personnages photographié, Elias Adelman, avait été entouré au
crayon rouge.
D'après les
recherches de mon oncle, Elias était né en Allemagne en 1850 dans
une famille aisée. C'est le neveu d'Henry Jones, lui même fondateur
des Fils de l'alliance, une autre organisation sioniste créée
en 1843 à New York pour servir de système d'entraide aux juifs
émigrés venus d'Europe et notamment de Tchécoslovaquie. Ce même
Elias Adelamn participe en 1911 à une expédition scientifique
allemande en Asie menée par Werner Otto von Hentig. À son retour de
l’expédition, il manifeste un soudain intérêt pour l'agriculture
et, ne pouvant devenir propriétaire terrien en Allemagne, il émigre
en Palestine.
Ces liens supposés
entre l'un des fondateurs de la société Hanotea et le dignitaire
nazi ont laissé Black dubitatif et nous avons pris congé suite à
l'analyse de ce dernier document.
La terreur inscrite dans
la glace
J'ai découvert par la
suite que mon oncle avait poussé ses recherches sur Werner Otto von
Hentig et avait rassemblé plusieurs documents sur lui avant de se
désintéresser du sujet.
Né en 1886 à Berlin,
Von Hentig s'engage rapidement dans l'armée Allemande et fait preuve
de qualités remarquées par ses supérieurs. Alors envieux des
découvertes archéologiques des anglais et des américains en
Amérique du Sud, le Kaiser charge Von Hentig de mener une expédition
dans les territoires inconnus et inexplorés de l'Asie centrale en
1911. Von Henting retourne en Asie en 1915 lors de l'expédition
Niedermayer – Hentig. À son retour il devient diplomate, puis est
nommé consul général d'Allemagne. Lorsque les nazis prennent le
pouvoir, Hentig devient chef de la division Moyen-Orient du ministère
des Affaires étrangères et soutient la politique d'émigration des
Juifs allemands vers la Palestine obtenant l'assentiment d'Hitler lui
même.
À cette notice
biographique sont joints plusieurs feuillets qui me semblent d'une
valeur capitale dans l'affaire qui nous concerne et dont mon oncle
paraît avoir négligé l'importance. Il s'agit d'extraits du journal
de Voyage de Von Hentig que je reproduis ici :
Mardi 3 janvier 1911.
À huit heures ce matin, le
vent s'était enfin levé et avait balayé les nuages dans lesquels
nous évoluions, nous laissant apercevoir la silhouette du Koh-i-Baba
Tungi se dessinant légèrement dans la direction du nord-est. La
distance est grande encore, et nous arrivâmes au pied de la montagne
que dans la soirée, malgré la vigueur de mon équipe.
Depuis plusieurs semaines, nous avions quitté
Jalalabad et l'ancienne route de la soie que suivent les caravanes en
direction de l'Inde, car les sommets du Koh-i-Baba Tungi ne sont sur
le passage de personne. Pourtant mon intérêt pour ces montagnes
allait grandissant au fur et à mesure que Lobadichiemba notre guide
évoquait les runes qu'il certifiait avoir aperçues, gravées à
même la roche un jour où son troupeau pâturait en altitude. La
découverte de preuves archéologiques serait à n'en pas douter le
faîte éclatant de la mission que m'a donné le Kaiser !
Mercredi 4 janvier 1911.
Le Koh-i-Baba Tungi se dressait à présent
devant nous. J'ai eu tout le loisir d'en admirer les contreforts
rocheux pendant que tout l'équipage descendait le glacier. Je
regardais longuement et ardemment la raide courtine dominant les
longues pentes de roc et les couloirs de la face Nord, parsemé par
les pierres. J’étais certainement le premier occidental dont le
regard se posait ainsi.
Demain nous tenterons l'ascension de l'arête de
neige et je savais déjà que les rochers dentelés qui la
continuaient un peu au delà constitueront une route peu facile, mais
sur l’arête suivante, le chemin semblait plus aisé, et c'est là
que se situaient les première runes d'après notre guide. Les
difficultés sérieuses paraissaient ainsi limitées à la courte
portion neigeuse se situant devant nous.
Vendredi 6 Janvier 1911
Nous avions laissé,
en bas derrière nous, les porteurs et déjà une partie de mon
équipe commençait à regretter de n'avoir pas campé avec eux, sur
les bords du ruisseau où ils avaient dressé leurs tentes. Un
sentiment diffus de crainte grandissait sensiblement dans nos cœurs,
à mesure que de gros nuages noirs s'élevaient comme pour obscurcir
le ciel. Il commença à neiger avant que je n'atteigne mon but, ce
groupe de rochers que l'on m'avait indiqué comme porteur de runes
gravées. D'ailleurs Lobadichiemba souhaitait déjà redescendre
« avant que le ciel ne tombe » disait-il. Le brave homme
n'avait pas complètement tort et je savais qu'il nous faudrait
établir un campement avant l'arrivée de la tempête. Mais je
craignais que de trop importantes chutes de neige ne rendent toute
autre tentative d’ascension impossible et ne compromette le but que
je m'étais fixé, aussi décidai-je de continuer malgré le mauvais
temps qui allait en forcissant.
Mais le destin en
décida autrement, et la tempête se déclara avec une soudaineté
qui me laissa stupéfait. D'un coup d'un seul une brume grisâtre
enveloppa le paysage, me condamnant à la cécité passé trois
mètres seulement. Et des flocons gros comme le pouce tombaient comme
la mitraille. Établir un campement ne pouvait plus attendre, mais la
coursive dans laquelle nous étions engagés était bien trop raide
et venteuse pour espérer y trouver terrain favorable. À regret nous
quittions donc notre route pour nous diriger vers une petite corniche
repérée plus tôt lors de l'ascension. Le vent, qui forcit au point
de hurler entre les rocs, vint encore redoubler la célérité de
notre marche. Nos habits étaient déjà partiellement gelés lorsque
nous sentîmes sous nos pieds un méplat providentiel. Il n'y eut nul
besoin de débattre sur l'endroit où nous devions dresser la tente.
La violence du vent
avait beaucoup diminué mais la neige tombait de manière beaucoup
plus drue et s'accumulait dangereusement autour ne nous quand notre
abris de fortune fût enfin monté. Dans la nuit, alors que le
tempête montrait les premiers signes d’apaisement, l'horreur de ma
situation s'accrût inopinément. En effet, plusieurs de mes
camarades s'étaient mis à pousser des hurlements sans raison
apparente. L'un d'eux se leva alors avec une brusquerie dont je
n'aurais pas cru un être humain capable, et, son corps se tordant
alors d'une atroce et inhumaine manière, déchira la toile de tente
de ses gestes saccadés. Plusieurs membres de l'équipage en
profitèrent alors pour jaillir hors de l’abri et se perdre dans la
neige. Avec les quelques camarades qui avaient encore un semblant de
raison, nous contemplions la scène sans savoir comment réagir,
jusqu'à ce que je m'élance à la poursuite des fuyards. Mais dans
la neige et la nuit, c'était peine perdue et je ne fis qu'errer
autour des dernières traces laissées par mes infortunés
compagnons. Et déjà la tempête semblait gonfler à nouveau et le
reste vaillant de mon équipe m'appelait à regagner l’abri. C'est
alors que je les vis, taillées dans la glace. Des runes étranges,
constituées de courtes arabesques, qui luisaient à la lumière de
ma lampe. Qui avait bien pu tailler aussi profondément de tels
symboles dans une couche de glace apparue en une nuit ? Je ne le
saurais sans doute jamais. Je reproduis dans ce journal les symboles
que j'ai pu observer :
Dimanche 8 Janvier
1911
La météo s'était
enfin calmée et nous avons pu tenter une dernière montée du
contrefort pour tenter de faire toute la lumière sur l'incident de
Jeudi. À ma grande déception, je n'ai pas retrouvé trace de
l'inscription runique. Nous avons par contre retrouvé le corps de
nos infortunés camarades et cela a jeté comme un voile glacé sur
notre humeur. Nous sommes toujours dans l'incapacité de comprendre
les événements tragiques qui ont conduit à la mort de cinq de nos
compagnons, mais voici les faits :
- le corps de Edmund Kräuse a été retrouvé à environ 1,5 km du campement, son corps n'était couvert que d'un simple maillot, et il n'avait pas de chaussures ni de chaussettes. De plus il ne présentait aucun signe de lutte ni marque de choc, mais plusieurs de ses os ont été brisés.
- Ernst Wellig a été retrouvé non loin du corps de Kräuse, également vêtu d'un simple maillot, probablement la tenue dans laquelle ils dormaient. aucun signe de lutte ni de choc, seule sa mâchoire a été brisée.
- Klaus Schäffing a été retrouvé à 1 km du campement, des fractures du crâne et des tibias, sans signes extérieurs, les os semblaient gelés, comme si de l'eau y avait pénétré et fait éclater l'os en gelant.
- Wilhelm Beger a été retrouvé à quelques mètres du campement, dévêtu, sans fractures.
- Konrad von Geer a été retrouvé à coté de Beger, sans fractures mais avec les yeux manquants.
- Lobadichiemba a disparu depuis l'incident et son corps n'a pas été retrouvé.
L'extrait conservé
par mon grand-oncle s’arrête ici.
Le pacte secret
Il s'était écoulé
plusieurs semaines et j’avais en grande partie renoncé à mon
enquête même si l'énigme posée par les symboles retranscrits par
Hentig ne cessait de maintenir mon esprit éveillé, quand j'ai
découvert un élément supplémentaire du puzzle. Chez un des mes
amis proches je tombait par hasard sur une représentation
curieusement similaire de ces runes dans un ouvrage consacré à
l'histoire de l'expédition allemande au Tibet. C'était une
photographie de Ernst Schäfer qui présentait au photographe un
fragment de pierre gravée. Le nom de Schäfer ne m'était pas
inconnu et me renvoya vers les dossiers de mon grand-oncle :
C'était un scientifique allemand qui avait œuvré dans le cadre de
l'Ahnenerbe, cet institut créé par Himmler en personne pour tenter
de prouver l'ancienneté culturelle aryenne. Son expédition au Tibet
est beaucoup plus documentée que celle de Hentig en Afghanistan,
mais aucune tragédie similaire ne s'y est déroulée. Pourtant
l'inscription runique était là, sur la photo. J'ai donc concentré
mes recherches à la fois sur les travaux de l'Ahnenerbe et sur
l'expédition tibétaine et le nom d'un autre dignitaire nazi est
ressorti : Reinhard Heydrich.
Heydrich
figure parmi les amis personnels de Himmler et est l'un des financeur
de l’expédition au Tibet. Il arrive au grade de
SS-Obergruppenführer et crée les Einsatzgruppen, l'unité d'élite
des SS chargée spécifiquement des exécutions des juifs. En 1942 il
meurt assassiné dans un guet-apens à Prague. En représailles à
son assassinat, le Troisième Reich organise le massacre de Lidice.
L'atrocité des témoignages du massacre est augmentée par de
curieuses descriptions des témoins qui parlent de soldats géants, à
la peau « comme recouverte de glace ». Plusieurs autres
faits curieux qui retiennent mon attention dans cette affaire et
m'ont permis la relier aux éléments que j'ai déjà cité :
Bien
qu'Heydrich soit l'un des responsables nazis les plus déterminés,
il existe plusieurs rumeurs alors colportées par des dignitaires
allemands qui font état d'origines juives remontant à ses
grands-parents, dont le nom serait en réalité Heydrich-Süss.
Le
nom donné par la résistance tchécoslovaque à l'attentat est
inhabituel et attire ma curiosité : l'opération
Anthropoid. Il
semblerait que ce nom ait été donné en référence à la légende
du Golem de Prague par les instigateurs.
Je
suis moi même très au fait de la légende du Golem, de part mes
origines juives. Et un autre fait me frappe alors, c'est la
similarité entre les runes découvertes en Asie et l'inscription
tracée par le Rabbi Loew sur le front du Golem : אמת :emet,
« vérité »... Cette similarité avait également du
intriguer le linguiste qu'était mon grand-oncle, et j'ai retrouvé
dans le dossier qu'il avait consacré à Heydrich un document bizarre
entièrement rédigé en yiddish ancien, dans lequel le mot emet
apparaît à plusieurs reprises, et frappé du logo avec l'épée de
l'Ahnenerbe... Plus étrange encore, je crois percevoir une
similitude entre les symboles du logo de la société Hanotea et le
mot emet...
Se
pourrait-il que les rumeurs concernant les origines juives de
Heydrich soient fondées ? Qu'il ait lui aussi eut connaissance
de la légende du Golem de par ses origines et aie décidé d'en
faire une arme au service des nazis ? Le document en langage
ancien constitue-t-il un pacte secret entre les organismes sionistes
et l'Ahnenerbe ? Les runes découvertes au Tibet et en
Afghanistan servaient-elles à animer d'autres êtres constitués de
matière inerte comme le Golem ? Des êtres.... de glace ?
Je
n'ai pas la réponse à ces questions, mais mon inquiétude concerne
de nouvelles découvertes que je viens de faire et qui semble aller
au-delà de la période de la seconde guerre mondiale : On vient
de me rapporter de curieux témoignages sur un incident s'étant
déroulé il-y-a approximativement 25 ans en URSS dans un lieu nommé
le col de Dyatlov : un groupe d'alpinistes a été porté
disparu, on a retrouvé leur tente déchirée de
l'intérieur comme par
une force sur-humaine. Un des hommes du convoi de secours aurait
affirmé que la glace elle-même aurait été responsable de
l'incident.
Pour
ma part, j'ai l'intime conviction que les soviétiques possèdent eux
aussi des documents représentants les mystérieuses runes, je sais
que la mort de mon grand-oncle n'est pas accidentelle et je crains à
présent pour ma propre vie.
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